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HISTORIQUE

La présence d’hospices et d’hôpitaux sur la commune de MAZAN est très ancienne.
En effet, on retrouve la trace de la présence de plusieurs hôpitaux dès octobre 1269 d’une part, l’hôpital du Pont-de-Pernes, cité dès 1269, d’autre part, l’hospice de la Charité (ancien Hôtel Dieu, cité en 1389).
Enfin l’hôpital Saint Lazare, construit dans la campagne à 3 km du centre.
Ce dernier, destiné aux pestiférés, disposait d’une chapelle à l’emplacement actuel de Notre-Dame La Brune (on en voit la 1ère trace en 1429).

Entre 1788 et 1790

Les Dominicains (les Frères des Ecoles chrétiennes) viennent créer des écoles à MAZAN.

1815

Les Religieuses du Saint-Sacrement de l’Ardèche s’installent dans l’hospice de la Charité pour y créer une école. Les religieuses doivent toutefois fermer l’école des filles en 1902. Elles s’exilent alors au Brésil.

1854

Vente par le Comte de SADE, à Mme Marie DEYMIER épouse MARTIN, maire de MAZAN du Château DE SADE. A sa mort, elle cède à la paroisse et au Conseil de Fabrique le château et ses dépendances.

1887

La municipalité adopte le principe d’acquisition, par la commune, du château, pour y installer les écoles. L’école ouverte par « les frères de l’école chrétienne » fonctionnera jusqu’en 1905.

12 décembre 1911

Décret officiel du Président de la République accordant le Château à l’hospice de MAZAN tenu depuis toujours par des religieuses  (création d’un bureau de bienfaisance dont la dotation est constituée au moyen des biens ayant appartenus à la Fabrique de l’église).

1924

Après plusieurs années de travaux, le « Château de Mazan » est transformé en hôpital-hospice grâce à la ténacité de Monsieur Hippolyte SAUTEL (transfert de l’ancien hospice au château). La restauration de la demeure lui confère un cadre très agréable. Il n’évoque pas du tout l’image d’un établissement social, mais plutôt hôtelier, lira-t-on en 1988 dans un rapport du Conseil Général.

Août 1982

Transformation de l’hospice de Mazan en maison de retraite publique.

5 mars 1988

Ouverture de la nouvelle maison de retraite.

En savoir plus

Ces établissements étaient en général dirigés par des civils avec des religieux ou religieuses selon les époques.
Du fait de la présence Papale, le département ainsi que la commune de Mazan ont une histoire religieuse très riche.

Entre 1788 et 1790 : les Dominicains (les Frères des Ecoles chrétiennes) viennent créer des écoles à MAZAN.

En 1815 : les Religieuses du Saint-Sacrement de l’Ardèche s’installent dans l’hospice de la Charité pour y créer une école. Les religieuses doivent toutefois fermer l’école des filles en 1902. Elles s’exilent alors au Brésil.

En 1854 : vente par le Comte de SADE, à Mme Marie DEYMIER épouse MARTIN, maire de MAZAN du Château DE SADE. A sa mort, elle cède à la paroisse et au Conseil de Fabrique, le château et ses dépendances.

En 1887 : la municipalité adopte le principe d’acquisition, par la commune, du château, pour y installer les écoles. L’école ouverte par « les frères de l’école chrétienne » fonctionnera jusqu’en 1905.

12 Décembre 1911 : Décret officiel du Président de la République accordant le Château à l’hospice de MAZAN tenu depuis toujours par des religieuses  (création d’un bureau de bienfaisance dont la dotation est constituée au moyen des biens ayant appartenus à la Fabrique de l’église).

En 1924 : Après plusieurs années de travaux, le « Château de Mazan » est transformé en hôpital-hospice grâce à la ténacité de Monsieur Hippolyte SAUTEL (transfert de l’ancien hospice au château). La restauration de la demeure lui confère un cadre très agréable. Il n’évoque pas du tout l’image d’un établissement social, mais plutôt hôtelier, lira-t-on en 1988 dans un rapport du Conseil Général.

Le personnel était composé de 3 religieuses (en 1934) puis de 6 en 1936. Les religieuses quittèrent officiellement l’établissement en 1975. En 1988, deux sœurs résidaient encore dans l’établissement, l’une en semi-activité pour raisons de santé l’autre en «reposante». La dernière y est décédée en 1993.
Après de nombreuses années de fonctionnement grâce au travail ininterrompu de la sœur infirmière, à la fois, responsable, soignante et animatrice, il a été nécessaire de moderniser l’établissement et de renforcer les équipes.

Août 1982 : transformation de l’hospice de Mazan en maison de retraite publique.
L’établissement compte alors 44 lits dont 15 en section de cure médicale.
La répartition était la suivante :

  • 10 chambres seules,
  • 9 chambres à 2 lits,
  • 1 chambre à 4 lits,
  • 2 boxes de 6 lits.

Les chambres simples sont réservées au secteur « valide », les chambres multiples sont affectées au secteur de cure médicale.

Les 4 niveaux de la demeure étaient desservis par un seul ascenseur de charge insuffisante.
Une cuisine et 2 salles à manger étaient situées sur des niveaux différents.

Des WC étaient communs et les chambres ne disposaient pas toutes de cabinet de toilette.

Un projet d’humanisation de la maison de retraite est né en 1988. L’établissement ne répondait plus aux normes de confort et de sécurité. Le démarrage effectif des travaux de construction d’un nouvel établissement débutent le 06.11.1996, dans le cadre du XI plan pour l’humanisation des hospices.

Le 5 mars 1998 : ouverture de la nouvelle maison de retraite
La capacité de l’établissement passe à 50 lits habilités en totalité à l’Aide Sociale. Dix-huit agents composaient l’équipe.

L’établissement fut inauguré au printemps 1998 par Madame Elisabeth GUIGOU alors Ministre de la Justice, Garde des Sceaux.
Le 10ème anniversaire de la maison de retraite a été célébré le 13 juin 2008, 10 ans jour pour jour après son inauguration.
Le nouvel établissement se situe à proximité du village, d’une crèche intercommunale, des écoles primaires, du collège et à côté de deux jardins public, agrémenté d’une gloriette : la préoccupation de la municipalité de favoriser les liens intergénérationnels est particulièrement appréciée. Un parking, devant l’établissement, permet aux visiteurs un stationnement aisé. Dans le jardin et sur les terrasses, des bancs, des fauteuils vous attendent dès les premiers beaux jours.